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17/10/2013

Appel à témoins du MNHN : Plathelminthes

Un Plathelminthe (ver plat) terrestre, prédateur de lombrics (ver de terre), a été détecté début 2013 dans trois localités françaises (Finistère, Alpes-Maritimes, Corse). Ce genre de ver n’existe pas naturellement en Europe. Dans les quelques pays où des espèces proches ont été récemment détectés, comme en Angleterre, on observe une quasi disparition de sa proie (les lombrics), causant des pertes agronomiques et des déséquilibres majeurs sur les milieux naturels. Son origine serait l’hémisphère sud, le plus probablement la Nouvelle-Zélande.

Dans son aire de répartition naturelle, les lombrics ont développé des stratégies d’évitement qui leur permettent de se maintenir malgré ce prédateur. Mais en Europe, les lombrics ne sont pas préparés à cette menace. Or les lombrics sont des « espèces ingénieurs » : ils creusent des galeries qui aèrent le sol et permettent la circulation de l’eau, elles réassimilent la matière organique du sol, la rendant disponible et exploitable par les végétaux. L’impact de leur disparition, autant pour les systèmes agricoles que naturels, serait un désastre. Les lombrics sont par ailleurs considérés dans beaucoup d’écosystèmes comme la biomasse animale la plus importante. Ils sont donc une ressource déterminante dans les chaines alimentaires, permettant à de nombreux prédateurs naturels d’exister (insectes, oiseaux, mammifères, amphibiens…). Leur disparition pourrait provoquer la disparition de ces autres espèces.

Le ver plat invasif est assez facile à reconnaître. Il est un peu aplati, noir avec deux vagues bandes dorées. Il arrive qu’on le rencontre en amas emmêlé. C’est un organisme d’apparence anodine, mais d’un impact majeur pour l’environnement. Il n’est pas venimeux, mais peut être toxique si on l’ingère (et ne peut donc se substituer au lombric dans la chaîne alimentaire).

Un appel à témoin a été lancé en 2013 afin de réaliser une cartographie de son implantation.

Si vous avez observé un tel animal, contactez le Professeur Jean-Lou JUSTINE.
Téléphone : 01 71 21 46 47.
Adresse courriel : jean-lou.justine@mnhn.fr

Devant le grand nombre de questions et les multiples informations qui ont été reçues, le professeur J.-L. Justine a créé une petite page web d'informations utiles sur ces organismes.

Source : MNHN 

Rencontres naturalistes en Bourgogne

Nos voisins bourguignons organisent les 10èmes rencontres Bourgogne-Nature : 

Les 15 et 16 novembre 2013

A Dijon

Grande Orangerie du Muséum-Jardin des Sciences de l'Arquebuse


Téléchargez le programme et inscrivez-vous sur le Site Internet Bourgogne-Nature.